La profession de FoiDès le début du mois anniversaire de leur 8ème cycle, les jeunes Keldariens sont réveillés et emmenés au temple par leurs parents. Accueillis par les Prieurs, ils discuteront longuement du Juste et de sa représentation. Après avoir répondu à toutes les questions des Jeunes Keldariens, les Prieurs feront alors la lecture d’une prière de leur choix.
Une fois que tout le monde a parlé, les jeunes Keldariens sont emmenés dans le confessionnal où les représentants de l’Ordre Ecclésiastique les écouteront confier, pour finalement les absoudre.
Ils seront ensuite menés par un cortège ecclésiastique hors des murs de la ville pour y trouver 5 objets dispersés dans les environs. Deux plateaux de balance, une épée, un pied de balance et une corde. Après avoir rassemblé les objets, ils devront construire l'Emblème de Keldar. Ils le porteront ensuite jusqu'au temple où les proches et les éminents membres du clergé auront préparé le nécessaire pour les bénir.
Formant une haie d'honneur, divers membres de la famille et différents Keldariens volontaire verront traverser devant eu le cortège d'enfants arborant le Symbole, déposant ce dernier aux pieds du plus haut membre du clergé.
Ils sont alors conduits dans une vaste salle, annexe au Temple, où ils devront jeûner, sans échanger une parole. Le Prêtre leur pose alors une sorte d’énigme, dont la réponse mérite une certaine réflexion. Assis en tailleur, les yeux fermés, ils attendent le retour du Clerc, qui leur reposera la question, un par un, au moment de sortir. Plusieurs réponses sont possibles, selon les idées et l’éducation de l’enfant. Chacun délivrera sa réponse, et le Prêtre se contentera d’acquiescer. La réponse n’est pas donnée, et bien qu’elle soit changeante, la question recevra toujours le même type de réponse. Le Prêtre ne donnera jamais sa version, pour qu’elle mûrisse dans chacun des jeunes Keldariens, encore et toujours.
Ils rejoindront alors dans le Temple lui-même, les Ecclésiastes et leur famille. Le membre choisi du clergé bénira l'assemblée en ancien Ithorien :« Mes Frères, ces jeunes Keldariens seront l’avenir de notre bien-aimé Royaume. Il est important pour le futur qu’ils louent le Juste au mieux, respectant les préceptes de Keldar comme il se doit ! Ce jour est très spécial pour nos enfants, car aujourd’hui, ils deviennent les représentants du Juste sur Ses terres. Ils sont arrivés à un âge, ou la Justice n’est plus une notion abstraite, mais un idéal à imposer ! Sa Lumière est tourné vers eux, comme elle a été tournée vers nous ! Prions, mes Frères, et que Le Divin les protège, à présent, de tous les maux. »
Les familles rentrent chez elles et prient. Le lendemain elles organisent souvent des banquets en commun invitant les membres de l'Ordre à s'y joindre de temps à autre ou même tout le royaume suivant la richesse de la famille du jeune croyant. La confession ou la pénitenceUn bon Keldarien se doit de confesser ses fautes, ses doutes et ses pensées hérétiques à un membre de l’Ordre Ecclésiastique régulièrement. Dans la coutume, les Keldariens profitent du jour de Pénitence pour le faire, à la suite d’une cérémonie religieuse. Elle prend la forme d’un dialogue entre le prêtre et le pénitent qui commence par avouer ses fautes, exprimer ses doutes, envers son prochain et envers lui-même depuis sa dernière confession. Le Confesseur attribue des sentences dites de purification au Keldarien. Généralement il invite le pénitent à réciter une prière de repentir, puis après lui avoir prodigué des conseils ou indiqué les efforts qu’il lui reste à accomplir, il lui.
En cas de plus grande gravité de ces actes, il se peut que le clergé lui prescrive une pénitence plus ou moins forte, comme le jeûne, où de devenir l'outil de Keldar jusqu'au moment où ses pêchés seront lavés.
Si le crime est vraiment grave, la peine de mort peut être choisit, cette décision ne pourra être prise qu'après la réunion des membres du clergé et l'exécution devra être faite dans l'anonymat le plus complet, par respect pour l'acte de confession, sauf si le Pénitent tente de s’enfuir, où n'accepte pas son sort.
L'acte de confession fait donc partie intégrante de la religion Keldarienne, et est un acte important et de courage, car peu d'hommes peuvent prétendre assumer leur acte et en assumer les conséquences.
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